3 trucs pour limiter les mauvaises décisions en période de turbulence
Il est plus probable de prendre une mauvaise décision lorsque les choses vont mal. Dans cet article, nous parlerons de trucs pour limiter ces mauvaises décisions.
En résumé, la turbulence sollicite notre capital de résilience et nous force à adopter des comportements d’adaptation, c’est-à-dire qui ne sont pas coutumiers. Ceux-ci s’accompagnent donc de modèles de prises de décision qui sont également inhabituels… et pas toujours efficaces.
C’est un peu comme si, lorsqu’elle survient, la tempête nous fait dévier de notre trajectoire parce que nous ne parvenons plus à y voir clair.
Mais alors, comment faire pour limiter la prise de mauvaises décisions lorsque survient un événement turbulent ?
Voici 3 solutions mises à votre portée grâce à ODASE, qui pourront vous aider à limiter la prise de mauvaises décisions ainsi que leur impact.
1. Se connaître soi-même
Se connaître est une des clés de la résilience. La résilience, c’est ce qui vous permet de garder votre sang froid, et de sortir des turbulences sans trop de dommages.
ODASE, test de psychométrie spécialisé dans l’évaluation de la résilience et validé scientifiquement, permet de mesurer ses comportements, tant en période de stabilité que de vulnérabilité. Le rapport offre donc une vue claire sur vos réactions naturelles ainsi que sur vos mécanismes d’adaptation lorsque vous êtes sous pression..
En d’autres termes, ODASE permet d’identifier ses habitudes ou ses patterns de réaction face aux défis personnels et professionnels. C’est cette connaissance de vous-même qui vous permettra de corriger vos schémas comportementaux nocifs et, éventuellement, de rester plus stable en période de tempête.
Se connaître véritablement, c’est acquérir la boussole qui vous permet de garder le cap, peu importe la force des vents contraires. Cette connaissance est votre meilleur atout pour vous assurer de prendre de bonnes décisions en toutes circonstances et de limiter les mauvaises.
Le saviez-vous? Une version limitée d’ODASE est disponible pour ceux qui veulent en faire l’essai. La version élaborée doit être exécutée par des certifiés. Contactez-nous pour plus d’informations.
2. Comprendre les interrelations entre ses comportements naturels et d’adaptation
Geneviève est une gestionnaire chevronnée qui pilote des projets en technologie de l’information depuis plusieurs années. Elle a traversé plusieurs changements organisationnels majeurs … et a l’impression d’y laisser un peu d’elle à chaque fois.
En faisant la lecture de ses résultats au test ODASE, elle découvre certaines choses.
Geneviève, qui est de nature Adaptable et Optimiste naïve en période de stabilité (voir soleil ci-bas), sombre dans le Pessimisme et la Rigidité lorsqu’elle vit des turbulences (voir nuage avec éclair ci-bas).
Les conséquences possibles?
Geneviève pourrait ne voir que l’aspect négatif des choses et demeurer focalisée sur des solutions familières (qui ne sont pas toujours les meilleures!). Faute de capacité à rebondir face à la turbulence, elle fermera la porte à des solutions plus adaptées qui sont pourtant peut-être juste devant son nez….
Geneviève poursuit la lecture de ses résultats et découvre qu’elle tombe en position d’Indifférence face aux autres lorsque sa résilience est sollicitée. Cet aspect d’elle-même amplifie donc sa fermeture et la rend moins flexible et ouverte aux suggestions. Finalement, Geneviève s’assure de rester Auto-disciplinée en toute circonstance. Mais de tels efforts taxent son énergie, qui devient alors plus faible.
Pour conclure, il existe une corrélation indéniable entre nos comportements naturels et d’adaptation. Geneviève comprendra que son penchant pour l’indifférence en période de stress, associé à sa rigidité, intensifie son repli sur elle-même et hypothèque son sens des autres même en période d’accalmie. Cette combinaison de comportements naturels et d’adaptation forme un cercle vicieux dans lequel son mécanisme de protection l’empêche d’avancer : plus elle s’efforce d’amortir les chocs, moins elle est ouverte aux nouvelles solutions et aux autres, ce qui peut même être, à la longue, source de nouveaux conflits.
C’est ainsi qu’elle réalise qu’elle ne peut simplement tenir compte de ses comportements de manière isolée, étant donné qu’ils peuvent avoir une répercussion les uns sur les autres.
3. Faire des mises en situation basées sur le passé
Un dernier truc simple à mettre en place pour limiter les mauvaises décisions en période de crise est de réfléchir à ses réactions “extrêmes” lors de situations plus difficiles et passées. Cette réflexion vous permettra de mieux anticiper et d’ajuster vos réactions futures
Choisissez une épreuve durant laquelle l’adaptation a été particulièrement difficile. Plutôt que de vous attarder sur les aspects techniques de cet événement, concentrez-vous sur votre état émotionnel qui était le vôtre tout le long durant :
- Comment était votre regard sur le futur (Optimisme)? Étiez-vous plus optimiste, ou plutôt inquiet, voir incertain?
- Comment était votre niveau d’énergie (Énergie)? Vous sentiez-vous épuisé ou, au contraire, particulièrement énergique?
- Quel était votre niveau de flexibilité face à la situation (Adaptabilité)? Étiez-vous flexible et adaptable face aux changements nécessaires? Ou aviez-vous tendance à vous rigidifier face aux défis soulevés ?
- Comment étiez-vous en relation avec les autres et avec ce qu’ils vous proposaient (Sens des autres)? Étiez-vous ouvert à leurs idées, ou aviez-vous tendance à vous refermer sur vous-même tout en les tenant éloignés ?
- Comment était votre routine et votre niveau de discipline (Discipline)? Étiez-vous capable de maintenir vos habitudes, ou les avez-vous abandonnées sous la pression ?
Si vous avez identifié un comportement atypique ou problématique chez vous, posez-vous les questions suivantes : Comment pourriez-vous repérer ce comportement lors d’une prochaine période de turbulence? Et surtout, quelles stratégies pouvez-vous mettre en place pour le contrôler, garder l’esprit clair, retrouver l’équilibre plus rapidement et finalement, prendre de meilleures décisions!
N’oubliez pas que même si les crises futures seront probablement différentes des précédentes, il est fort probable que vos réactions émotionnelles suivent des schémas similaires. En les comprenant mieux, vous pourrez améliorer vos réponses, les désamorcer et maximiser votre capital de résilience. Ça vous permettra de limiter les mauvaises décisions en période de turbulence.
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