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La résilience est et sera toujours d’actualité

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Depuis la pandémie qui a frappé le monde en 2020, le mot résilience est revenu sur les lèvres, évoqué par les médias, dans les conversations et dans les milieux professionnels. Dans l’actualité, on a parlé d’individus résilients, d’entreprises résilientes, de mouvements économiques résilients, de pays résilients… 

Le concept de résilience, qui existe depuis assez longtemps pourtant, est redevenu à la mode. 

Pourquoi?  

Un concept essentiel lors des crises 

Dans un monde frappé par des événements d’actualité aussi soudains qu’une crise sanitaire, la résilience, cette capacité à rebondir face à l’adversité, s’impose comme vitale.

La résilience ne signifie pas simplement « endurer », elle implique un retour à l’équilibre après la période de crise, au risque de s’écrouler. C’est exactement comme lorsqu’on dit : « si l’élastique est trop étiré, il casse. »

En quelque sorte, la résilience, c’est cet élastique qui s’étire pour s’adapter à la tension, aux changements qui s’opèrent dans le monde. Mais comme l’illustre très bien l’adage, il arrive que l’élastique soit trop sollicité. Les turbulences se répètent. Il n’y a pas de temps de récupération suffisant. Ou bien, l’élastique a perdu de son élasticité. On fait face à un manque de ressources personnelles pour affronter la turbulence, et on ne subit pas adéquatement les chocs. Et l’élastique se brise. Cette rupture, c’est des burn-out, des troubles psychologiques, des effondrements professionnels et personnels. 

La résilience est donc une compétence essentielle pour naviguer dans un monde en constante évolution, rempli d’imprévus, en minimisant les chocs. On sécurise notre élastique, on évite le pire. 

En contexte de pandémie, une stratégie de résilience représente tous les changements et activités qui sont mis en place pour garder le moral pendant la crise.  Ce pourrait être de nouvelles activités physiques et de bien-être, des loisirs et des passe-temps, l’adaptation du travail et des études, les activités dans la bulle familiales… 

Durant la pandémie, 45% des Québécois ont favorisé les activités physiques et de bien-être comme première stratégie de résilience pour garder le moral. 

(INSPQ, 2021)

L’application de ce genre de stratégie a un effet protecteur, permet de mieux s’adapter et de traverser la crise avec plus de résilience. 

La résilience, peu importe les contextes d’actualité

Les individus doivent toujours s’adapter à des bouleversements qui échappent à leur contrôle. La vie de chaque génération est marquée par ces bouleversements. Guerres, maladies, crises économiques, etc. Savoir s’adapter, c’est enraciné dans notre nature humaine. Que ce soit des changements météorologiques ou climatiques, au niveau de la planification personnelle ou  de l’environnement extérieur (et sur lesquels on n’a pas de contrôle finalement), ces changements viennent affecter notre façon de gérer notre quotidien.  

Les turbulences bouleversent les structures de vie, perturbent les habitudes et le sentiment de sécurité. Ces impacts se ressentent donc au niveau de la société entière, dans les entreprises mais aussi, et surtout, chez les individus. 

À plus petite échelle, les troubles personnels et familiaux, les difficultés au travail et toute cette part d’imprévu qui teinte votre quotidien font aussi appel à la résilience. 

Peu importe le contexte, la résilience permet : 

résilience organisationnelle

La résilience dans les organisations

La résilience d’une organisation dépend de celle des individus qui la composent. Chaque membre, qu’il soit dirigeant, commis, gestionnaire, agit comme pilier. 

Lorsque les individus sont résilients, ils apportent de la stabilité. 

Un leader résilient inspire son équipe. 

Un réseau de collègues solidaires permet de mieux absorber les pressions et les chocs. 

Finalement, une organisation résiliente est ouverte aux changements, s’adapte et survit face à l’adversité. « Il ne s’agit pas de « manager » l’incertitude au sens de la contrôler ou de l’éviter, mais plutôt de faire avec. » 

« Nous avons besoin de l’incertitude pour faire émerger des possibilités inhabituelles ». 

(Capital, 2020)

L’exemple de la pandémie de 2020 illustre bien le défi au niveau organisationnel. Face à la crise sanitaire, certaines organisations ont su adapter leur modèle d’affaires, par exemple en passant au télétravail ou en adaptant leur offre et leurs activités. Des individus se sont réinventés, apprenant de nouvelles compétences ou modifiant leur vision de leur carrière et de leur vie. D’autres organisations ont, toutefois, eu de la difficulté à s’adapter. On voyait des commerces fermer leurs portes à tous les coins de rue. 

Un rôle majeur, le leader 

Avec les organisations, on parle aussi de leaders. Les leaders sont essentiels aux rouages des entreprises, des gouvernements, de toutes les structures de la société. Et avant tout, ces leaders, qui supportent nos organisations, sont aussi des humains. Ils ne sont pas à l’abri d’avoir un élastique qui s’étire, un élastique qui casse. 

Le leader résilient sait garder son calme et puiser dans ses propres ressources pour surmonter les crises. Son attitude renforce la confiance de l’équipe et la prépare à faire face aux défis. 

Développer sa Résilience et s’outiller adéquatement 

La résilience continuera d’être sur toutes les lèvres, avec audace et flexibilité. L’objectif : s’armer pour pouvoir répondre aux chocs de la vie. Cette aptitude à rebondir, à retrouver l’équilibre et à avancer est d’autant plus cruciale quand « on a le vent dans la face », comme on dit au Québec.

Voici quelques clés pour renforcer son « élastique mental », et pour éviter qu’il ne se brise face à la pression :

  1. Prendre conscience de ses limites et gérer son énergie. 
  2. Renforcer son réseau social. 
  3. Cultiver une vision optimiste et flexible. 
  4. Acquérir des compétences de gestion du stress. 
  5. Apprendre de ses expériences. 

Comment savoir où vous en êtes par rapport à votre résilience?

Évaluez votre capacité à rebondir face aux défis.

Un dernier mot sur le lâcher-prise

Bien souvent, nous cherchons à contrôler ce qui est, par nature, incontrôlable. On se sent impuissant, et on en souffre. 

On peut penser aux guerres par exemple qui chamboulent le monde. Malheureusement, dans pareil cas, on est dans une relation de pouvoir pratiquement nul. 

On lutte, on se fait du sang d’encre. Et peut-être qu’un jour, on se dit : je ne peux rien faire pour améliorer la situation, mais je peux améliorer mon état d’esprit face à la situation, en étant plus résilient. On voit alors la situation telle qu’elle est, et on aura accès à des solutions qui nous paraissaient peut-être insignifiantes de prime abord, mais qui ont maintenant plus de sens. 

En acceptant notre manque de contrôle, on se donne la liberté de s’adapter au lieu de résister, et de peut-être, finalement, changer un peu les choses.



Entrepreneur dans l’âme et stratège passionné, David Paquet a fondé l’entreprise de solutions SaaS, Marketpedia, en 2021 avec la volonté de de créer, d’éditer et de distribuer des outils d’évaluation et de formation novateurs pour maximiser le potentiel des organisations. Mais tout s... En savoir plus

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