Comment améliorer ses compétences en affaires?
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Selon une étude de la Banque de Développement du Canada (BDC) sur laquelle nous nous sommes penchés récemment, 14 % de la population nourrit l’intention de se lancer un jour en affaires. C’est énorme ! Et c’est vraiment super.
Pourtant, seulement 1,3 personne sur 1 000 finit par faire le saut. Ce fossé entre l’envie et l’action nous montre que probablement, les gens manquent d’outils, les gens ne s’en sentent pas capables.
Après, pour ceux qui se lancent, c’est le tiers qui va fermer ses portes dans les cinq ans. Encore ici, il y a clairement des lacunes. Probablement des compétences qui manquent.
En fait, 80 % des entrepreneurs interrogés auraient voulu davantage de formation ou de soutien à leurs débuts. Alors, si les résultats ne sont pas au rendez-vous, c’est peut-être parce qu’il manque encore quelques outils.
Un potentiel à développer
La BDC a étudié cette réalité de près et identifié les compétences qui différencient ceux qui abandonnent de ceux qui réussissent. Retrouvez-les ici. Son constat ? Non, on ne naît pas nécessairement entrepreneur. Mais on le devient. Des compétences précises sont nécessaires. Et il est possible de les développer.
« La recherche a démontré que toutes les compétences peuvent être développées, ce qui prouve que pour réussir, les compétences n’ont pas à être innées »
Les compétences peuvent être développées, renforcées, peaufinées. On sait maintenant qu’il est possible d’apprendre ce qu’il faut pour réussir. La balle est dans notre camp : on a le choix d’agir, de se former et de persévérer.
Devenir entrepreneur, c’est possible. Réussir en entrepreneuriat, ça l’est tout autant.
La BDC nous confie 5 précieux conseils pour développer vos compétences d’affaires.
Les voici.
1. Encadrement et mentorat
« Les propriétaires d’entreprise qui cherchent un soutien externe au début de leur parcours ont tendance à connaître plus de succès que les personnes qui essaient de le faire seules. »
L’un des moyens les plus efficaces pour acquérir des nouvelles compétences, c’est de s’entourer des bonnes personnes. Selon la BDC, le mentorat et le coaching sont des leviers ultra puissants. Pourquoi ? Parce qu’ils vous permettent d’apprendre des gens qui sont déjà passés par là, et de ne pas commettre les mêmes erreurs. Tout simplement.
Ces personnes partagent leur expérience et donnent des conseils pratiques. Elles offrent aussi un soutien moral essentiel pour surmonter les moments de doute.
Le mentorat n’est pas seulement une question de technique, un raccourci qui contourne les pièges en vous menant à destination. C’est aussi une source d’inspiration et de motivation. Les entrepreneurs expérimentés savent déjà ce qu’il faut pour naviguer dans les moments difficiles. Leur soutien, leur témoignage et leurs conseils sont donc précieux pour aider à conserver sa confiance, sa foi en ses projets d’affaires.
Pour trouver un mentor ou un coach, la BDC termine en conseillant de faire des recherches sur le web, ou, mieux encore, de demander des recommandations à d’autres propriétaires d’entreprise.
2. Réseautage et développement de la communauté
Le réseautage, ce n’est pas simplement participer à des événements ou distribuer des cartes de visite. C’est construire un véritable réseau de soutien et de connaissances.
Un peu dans le même ordre d’idée que le premier point, ce deuxième conseil met l’emphase sur l’échange pour profiter du savoir-faire des autres, trouver des solutions créatives, et parfois même dénicher des opportunités d’affaires.
Le réseautage permet aussi de se sentir moins seul. Les entrepreneurs sont nombreux à faire face aux mêmes difficultés, et les partager permet de prendre du recul et de rester motivé. Pour développer votre propre réseau, il est possible de :
- Participer à des plateformes et à des événements
- De consulter votre chambre de commerce locale
- De consulter les groupes sectoriels
- Et de poser des questions à d’autres propriétaires d’entreprise
En bâtissant un réseau, vous vous offrez un avantage concret et vous multipliez vos chances de réussite.
3. Formation formelle
La théorie ne fait pas tout, mais elle est essentielle. Elle donne une solide base. Et la formation continue permet de s’adapter à mesure que le monde change, et à mesure que l’on change en tant qu’humain.
Il y a des cours pour tout. Voilà pourquoi la première étape consiste à préciser ses besoins en matière d’apprentissage. Connaître les bases en gestion financière, en marketing, ou en comptabilité est indispensable pour comprendre les rouages d’une entreprise. Améliorer son intelligence émotionnelle, sa résilience et son leadership aussi.
« Certaines universités et certains centres d’apprentissage, par exemple, offrent l’accès à des modules de formation et à d’autres cours en ligne ouverts à tous gratuitement, ou à très peu de frais, sur des sujets allant des feuilles de calcul Excel à la gestion de projet. »
Des cours spécifiques, des certificats ou même des formations courtes sont disponibles et offrent des outils concrets. Ne sous-estimez pas le pouvoir de la connaissance. Ceux qui persévèrent et qui réussissent ne cessent jamais d’apprendre.
4. Lectures et ressources complémentaires
La lecture et la recherche sont des moyens abordables et accessibles pour élargir ses compétences d’affaires. La BDC recommande de lire des livres spécialisés, des études de cas, des analyses de marché ou des rapports d’études qui résonnent avec votre projet entrepreneurial. Pourquoi ? Parce que cela permet d’être au courant de ce qui se fait et de ce qui marche. De s’inspirer des meilleures pratiques, d’apprendre de l’expérience des autres, d’adopter de nouvelles idées pour son entreprise.
Ce qui est pratique avec la lecture, c’est qu’on peut avancer à son rythme. Donc, pas de deadline, de travaux. Il y a un côté ludique aussi à lire. Ça peut faire partie d’une activité de détente, avec des autobiographies de leaders d’entreprises célèbres, par exemple.
5. Prendre soin de soi
« Il est difficile de fonctionner, d’apprendre et de performer à un haut niveau lorsque vous n’avez presque plus d’énergie. Surveillez vos niveaux d’énergie. »
C’est un conseil qui peut paraître simple, mais la BDC insiste : prendre soin de soi est une compétence à part entière dans le monde des affaires. Le stress excessif est un facteur constant pour les entrepreneurs qui draine. Savoir le gérer est indispensable pour rester productif et créatif. Des pratiques comme la méditation, le sport, la gestion du temps, et même des pauses régulières sont essentielles pour préserver son énergie.
Les entrepreneurs qui prennent soin d’eux sont plus résilients. Ils supportent mieux la pression, restent plus concentrés et motivés sur le long terme.
Pour explorer un peu plus ce point, consultez notre article ici.
La réussite : une question de choix
« Une approche proactive et soutenue est la meilleure façon d’acquérir les compétences qui vous seront nécessaires pour exceller dans vos projets d’entrepreneuriat »
En matière de réussite entrepreneuriale, il n’y a pas de formule magique. Mais les études sont claires : ceux qui réussissent sont ceux qui prennent la décision d’agir. Ces cinq conseils de la BDC sont des outils concrets, faciles à appliquer. Il suffit de les intégrer à votre parcours.
L’important, c’est de comprendre que vous avez le potentiel. C’est entre vos mains. La différence réside dans le choix d’agir, de développer vos compétences dès aujourd’hui.
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